L’enjeu en bref
L’eau de ballast sert à maintenir la stabilité des navires et à assurer son exploitation sécuritaire. Lors de la prise d’eau de ballast, des organismes aquatiques (microalgues, plantes aquatiques ou espèces animales) ou des agents pathogènes peuvent s’introduire. Au moment du déballastage, ils sont alors rejetés dans un écosystème différent, où ils peuvent constituer une menace pour la santé publique, les infrastructures marines et la biodiversité s’ils parviennent à s’établir dans leur nouveau milieu récepteur. On parle alors d’espèces aquatiques envahissantes.
Depuis l’entrée en vigueur de la Convention internationale pour le contrôle et la gestion des eaux de ballast et sédiments des navires en 2017 par l’Organisation maritime internationale (OMI) chaque navire doit être équipé d’un système de traitement des eaux de ballast approuvé par les autorités.
Cependant plusieurs défis rendent l’installation de ces systèmes de traitement complexe. L’efficacité et la disponibilité de systèmes de traitement adaptés aux eaux du Saint-Laurent et des Grands Lacs, des contraintes techniques, telles que l’espace restreint à bord de certains navires, l’absence d’harmonisation entre les réglementations de différentes juridictions impliquées, et les enjeux de compétitivité que cette dernière question soulève, sont autant d’enjeux critiques pour ASL et ses membres.
Le rôle d’ASL
ASL soutient le développement de mesures réglementaires équitables, techniquement faisables et qui ne nuisent pas aux opérations de nos membres, tout en appuyant les efforts de l’industrie dans la recherche et le développement de solutions éprouvées pour protéger l’environnement.
Ainsi, ASL participe activement avec nos membres, les instances gouvernementales et d’autres partenaires concernés à la définition des moyens les plus efficaces pour gérer les eaux de ballast des navires. En plus de suivre l’évolution des politiques, développements technologiques et des connaissances scientifiques dans le domaine, l’association est directement impliquée au sein du groupe de travail gouvernement-industrie sur les eaux de ballast. Cette participation nous donne l’occasion de porter directement à l’attention des autorités les préoccupations de nos membres et de proposer des actions concrètes.